L’organisme World Animal Protection a créé l’Animal Protection Index pour classer 50 pays du monde en fonction de leur engagement à protéger et à améliorer le bien-être des animaux par la législation. Ce système évalue les politiques et la réglementation en vigueur dans chaque pays, ainsi que la sensibilisation au bien-être des animaux dans les écoles. Il classe ensuite les pays sur une échelle de A à G, où A est la cote la plus élevée et G est la cote la plus faible. En 2019, le Canada était classé dans la catégorie D.
À titre comparatif, le Royaume-Uni a reçu la cote A et dispose d’une législation complète protégeant le bien-être de tous les animaux, peu importe leur type.
L’alignement d’un pays sur les principes directeurs de l’Organisation mondiale de la santé animale (OIE) est un autre facteur de classement.
L’une des principales différences entre le Canada (ainsi que d’autres pays classés au bas de l’échelle, tels que le Japon et l’Éthiopie) et des pays ayant un meilleur classement, comme le Royaume-Uni et la Nouvelle-Zélande, est que les pays de rang supérieur ont des lois qui reconnaissent le fait que les animaux ont des sentiments.
Le Canada et le Japon reconnaissent tous deux que les animaux peuvent ressentir de la douleur et souffrir, mais ne vont pas jusqu’à admettre que les animaux sont des êtres sensibles. En fait, l’Éthiopie n’a aucune législation reconnaissant la sensibilité des animaux, contrairement au Royaume-Uni et à la Nouvelle-Zélande qui reconnaissent tous deux la sensibilité des animaux et disposent d’une législation renforçant cette position.
Les attitudes envers le bien-être animal varient considérablement selon les cultures. L’Union européenne applique des normes de bien-être animal parmi les plus élevées, et des pays comme la Nouvelle-Zélande considèrent les animaux comme faisant partie de la vie quotidienne. Pour ce pays agricole, la protection des animaux est économiquement intéressante.