Le vêlage est l’un des moments les plus critiques pour les producteurs. Bien que la plupart des naissances se passent bien, des complications peuvent survenir.
Les taures qui vêlent pour la première fois sont les plus susceptibles d’avoir un problème lors de la mise bas, car moins de 2 % des difficultés au vêlage surviennent chez des vaches matures.
Environ 80 % des veaux qui meurent à la naissance sont anatomiquement normaux. Cela signifie que 80 % de ces cas de mortalité peuvent être évités en veillant au bien-être des animaux, car la plupart s’associent à des blessures ou à la suffocation durant le vêlage ou à un vêlage trop long.
Il est important que tous les producteurs sachent dans quelles circonstances et à quel moment il faut aider une vache à vêler.
COMMENT LA PRISE EN CHARGE DE LA DOULEUR PEUT-ELLE ÊTRE BÉNÉFIQUE?
Les producteurs devraient essayer d’aider une vache à vêler seulement si aucun progrès n’est observé après 30 minutes. Des dommages importants peuvent être causés si on intervient trop tôt dans le processus.
L’endroit où la vache met bas doit être propre et être garni de suffisamment de litière, et tout le matériel utilisé pour l’aider doit être propre et bien entretenu.
Une intervention peut être requise pour diverses raisons :
- la position du veau est anormale;
- le veau est trop gros;
- le veau est en présentation postérieure (les pieds postérieurs en premier);
- le veau est coincé au niveau de ses hanches;
- le vêlage ne progresse pas.
Dans ces situations, une intervention professionnelle peut être nécessaire. Il est important de discuter avec votre médecin vétérinaire des signaux indiquant qu’une intervention est requise.
Selon des recherches menées à l’Université de Calgary, le soulagement de la douleur après le vêlage pourrait être bénéfique pour les vaches et les veaux. D’après la Dre Jennifer Pearson, les veaux dont la naissance a été difficile présentent des taux plus élevés de biomarqueurs de traumatisme, et les veaux qui ont des taux plus élevés de biomarqueurs de traumatisme sont moins vigoureux après la naissance. Elle précise également que le vêlage est douloureux pour la mère, mais aussi pour le veau.
L’utilisation d’AINS peut aider les vaches à récupérer plus rapidement après le vêlage, en leur permettant de commencer à manger et à prendre du poids plus rapidement que celles qui n’en reçoivent pas. Les AINS peuvent également aider les veaux à se remettre d’une naissance difficile. On a constaté que les veaux traités tétaient plus tôt et plus vigoureusement après la naissance que les veaux qui n’avaient pas reçu de médicament contre la douleur.
Le Code de pratiques pour le soin et la manipulation des bovins de boucherie exige un environnement sécuritaire et propre pour le vêlage, quelle que soit la période de l’année. On y recommande aussi de surveiller les vaches et les veaux afin de pouvoir reconnaître rapidement les problèmes associés au vêlage.
Si une césarienne est nécessaire, elle doit être effectuée par un médecin vétérinaire utilisant une anesthésie locale et un protocole de maîtrise de la douleur postopératoire.
CANADIAN CALVING TRENDS
Typically, the calving season for Canadian beef producers starts in February and lasts roughly 80 days. However, there has been a recent trend towards a later calving season that runs from April–June. Research shows that most May-June calving cows give birth without assistance. A later calving season also has the added benefit of warmer temperatures.
FUTURE RESEARCH
More research should be done to determine how painful calving is, and the best way to mitigate that pain for cows. The quicker they are able to recover, the more productive they’ll be in your herd.